Transports actifs : tous les jours de l'année!

Je me déplace à vélo, maintenant toute l’année. Vive les transports actifs!

Il y a très exactement 1 an, je me suis donné le défi d’utiliser les transports actifs pour me rendre au boulot, durant toute la période estivale. Mon objectif était plutôt simple : pédaler entre la maison et le bureau tous les jours de la semaine, deux fois par jour.

Été et automne

Sur le compteur, j’ai accumulé 90 kilomètres, hebdomadairement. Alors que dans les années précédentes, je sortais à peine mon vélo durant la saison estivale. En fait, je n’avais sorti mon vélo autant, depuis que j’ai arrêté de travailler à la base de plein air (BPA) de Sainte-Foy. Quand j’étais animateur à la BPA, je me rendais à vélo au boulot, 2 ou 3 fois par semaine.

Renouveler avec le cyclisme a été très bienfaisant pour moi. Arriver oxygéné au bureau, c’est un petit bonus, qui m’aide à passer au travers de mes journées. Impossible de retourner en arrière, j’ai rapidement adopté le vélo comme principal moyen de transport.

Hiver

Eh bien, j’ai tellement adoré l’expérience que l’automne venu, je me suis donné le défi de me rendre à vélo au bureau, pour la période hivernale.

La première tempête a été rude sur mon moral, j’ai passé très proche de revenir à l’autobus. Mais après avoir voyagé quelques matins et soirées dans les autobus bondés, le vélo devient naturellement Ô combien plus invitant.

Savez-vous quoi? Je suis passé au travers de l’hiver.

Printemps

J’ai pédalé sur mon fidèle compagnon tous les jours, jusqu’au printemps. Avec le printemps est d’ailleurs venu un changement : un nouvel emploi, à la CNESST. J’ai donc quitté la facilité de la haute-ville et son plateau (je réside dans Saint-Sacrement), pour m’élancer dans la pente douce.

Ou làlà làlà, c’est intense pour les mollets, cette petite côte, le soir venu. Je complète ma sixième semaine, et force est de constater que la côte est de moins en moins pénible. J’arrive toujours à la maison un peu fatigué, certes, mais c’est pas mal moins intense que le premier jour.

L'épicerie à vélo?
L’épicerie à vélo?

Toute l’année

Est-ce que je vais continuer à me déplacer tous les jours à vélo? Oh que oui. Les avantages des transports actifs sont bien trop nombreux :

J’espère que par ces quelques mots, je t’aurai à tout le moins donné le goût de sortir ton vélo, et pédaler 2 ou 3 kilomètres cette semaine.

Vive les transports actifs, vive le vélo!

À bientôt.

Commentaires

2 réponses à “Je me déplace à vélo, maintenant toute l’année. Vive les transports actifs!”

  1. Bonjour Sylvain, bravo pour la transition au vélo 4 saisons ! J’hésite pour ma part à faire le saut et ne possède qu’un vélo de route. Je fais la majeure partie de mes commissions dans un rayon de quelques kilomètres autour de la maison à Montréal et je pourrais facilement couper de 80 % l’utilisation de notre voiture pour les achats de proximité. As-tu un vélo dédié à l’hiver ?

    1. Salut Philippe,

      Merci beaucoup pour les bons mots! Au début, ça a été difficile. Mais l’idéal, c’est de commencer l’été. Pour ce faire, je me souviens avoir annulé mon abonnement aux transports en commun, de juin à septembre inclusivement. L’été suivant, en 2017, c’est là que je me suis dit.. pourquoi pas essayer toute l’année? J’ai trouvé un vieux vélo de montagne sur Kijiji à 40 $, puis j’ai posé des pneus à clous dessus. Préalablement, j’ai passé quelques séances à la coopérative de vélos de l’Université Laval, pour apprendre les rudiments de la mécanique de vélo.

      Un vélo dédié à l’hiver, c’est un must. Il rouille plus rapidement, et j’ai l’impression que je ne vais pas le garder très très longtemps. C’est son 2e hiver, et il montre quelques signes de faiblesse (c’est un vélo qui a déjà 17 ans). Au printemps prochain, je vais tenter de le réchapper, de changer quelques pièces ici et là. J’aimerais bien qu’il dure au moins 5 hivers.

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