Il y a très exactement 1 an, je me suis donné le défi d’utiliser les transports actifs pour me rendre au boulot, durant toute la période estivale. Mon objectif était plutôt simple : pédaler entre la maison et le bureau tous les jours de la semaine, deux fois par jour.
Été et automne
Sur le compteur, j’ai accumulé 90 kilomètres, hebdomadairement. Alors que dans les années précédentes, je sortais à peine mon vélo durant la saison estivale. En fait, je n’avais sorti mon vélo autant, depuis que j’ai arrêté de travailler à la base de plein air (BPA) de Sainte-Foy. Quand j’étais animateur à la BPA, je me rendais à vélo au boulot, 2 ou 3 fois par semaine.
Renouveler avec le cyclisme a été très bienfaisant pour moi. Arriver oxygéné au bureau, c’est un petit bonus, qui m’aide à passer au travers de mes journées. Impossible de retourner en arrière, j’ai rapidement adopté le vélo comme principal moyen de transport.
Hiver
Eh bien, j’ai tellement adoré l’expérience que l’automne venu, je me suis donné le défi de me rendre à vélo au bureau, pour la période hivernale.
La première tempête a été rude sur mon moral, j’ai passé très proche de revenir à l’autobus. Mais après avoir voyagé quelques matins et soirées dans les autobus bondés, le vélo devient naturellement Ô combien plus invitant.
Savez-vous quoi? Je suis passé au travers de l’hiver.
Printemps
J’ai pédalé sur mon fidèle compagnon tous les jours, jusqu’au printemps. Avec le printemps est d’ailleurs venu un changement : un nouvel emploi, à la CNESST. J’ai donc quitté la facilité de la haute-ville et son plateau (je réside dans Saint-Sacrement), pour m’élancer dans la pente douce.
Ou làlà làlà, c’est intense pour les mollets, cette petite côte, le soir venu. Je complète ma sixième semaine, et force est de constater que la côte est de moins en moins pénible. J’arrive toujours à la maison un peu fatigué, certes, mais c’est pas mal moins intense que le premier jour.
Toute l’année
Est-ce que je vais continuer à me déplacer tous les jours à vélo? Oh que oui. Les avantages des transports actifs sont bien trop nombreux :
- C’est bon pour la santé, ça me garde en forme et ça me fait drôlement du bien, s’aérer les esprits;
- C’est bon pour la planète, l’écologie, l’environnement; bref, me déplacer à vélo répond à mes valeurs de développement durable;
- C’est bon pour l’économie de notre société : si me déplacer à vélo me coûte 1 $, la société paie 0,08 $. Pour chaque dollar que dépense un automobiliste pour utiliser son véhicule, la société doit en payer 9,20 $.
J’espère que par ces quelques mots, je t’aurai à tout le moins donné le goût de sortir ton vélo, et pédaler 2 ou 3 kilomètres cette semaine.
Vive les transports actifs, vive le vélo!
À bientôt.
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