Le goût du voyage!

Dernièrement, j’ai eu la chance de m’envoler vers les tropiques, en compagnie de huit personnes qui me sont très chères. Ce fut pour moi le premier voyage organisé auquel je participais. Dans le passé, j’ai voyagé, mais en compagnie de ma famille. C’était donc la première fois que je prenais l’avion de mes propres ailes et que je devais gérer mes déplacements dans un pays étranger. Ce fut pour moi une expérience qui s’est avérée toute simple, puisque le transport était tout organisé. Bref, la démarche a été peut-être trop simple.

À l’hôtel, nous avons rapidement fait connaissance avec l’équipe d’animation de l’hôtel et de nombreux voyageurs. Dans le groupe, nous étions quelques-uns qui voulaient connaitre d’autres touristes, en provenance des différents pays autour du globe. Nous avons rencontré des Canadiens d’Ontario et de Vancouver. Nous avons également rencontré des Français, des Mexicains et bien sûr, des Dominicains.

Une expérience enrichissante

L’expérience fut d’autant plus enrichissante lorsque ces différents voyageurs se sont mis à nous compter des histoires locales, de leur région ou pays respectifs. En discutant avec ces touristes, j’ai pu me familiariser avec de nombreuses cultures. Mais ce qui m’a encore plus frappé, c’est la facilité avec laquelle nous pouvions aborder les voyageurs de l’hôtel, afin d’entamer une première discussion. Au départ, je pensais que la langue se serait interposée comme frein communicationnel dans nos discussions, mais je dois admettre que ce ne fut pas le cas. Dans la plupart des cas, c’est l’anglais qui m’a permis de m’en tirer, n’étant pas très familier avec l’espagnol.

Lorsque chacun d’entre eux discutait de son pays/région d’origine, le gout de voyage et de l’aventure se développait en moi. En discutant avec les dominicains présents à l’hôtel, ils m’ont fait savoir que le reste de l’ile n’était pas comme l’hôtel dans lequel nous résidions. Même avant de monter dans l’avion, je savais que je m’en allais dans un richissime ghetto touristique, où nous devions rester afin d’éviter les embrouilles. Nous avons donc décidé, avec quelques amis, d’aller visiter la ville adjacente à l’hôtel, afin de constater de nos propres yeux l’immensité de l’écart entre les zones touristiques et la réalité du pays.

Le choc fut assez incroyable, je me dois de le préciser. Comme je m’en doutais, j’ai remarqué un vide immense entre les deux modes de vie. Le mode de vie touristique ne ressemble en aucun point à la réalité de tous les jours des Dominicains de la petite ville de Puerto Plata. Le dépaysement vécu par cette expérience est tout simplement indescriptible.

Bref, cette récente expérience m’a éveillé sur les différences flagrantes que l’on observe entre les ghettos touristiques et la réalité. À l’avenir, je désire délaisser les zones touristiques et voyager au cœur même de mes destinations, afin de ressentir l’essence même des pays visités.

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