Je commence aujourd’hui une série de trois articles sur notre plus récent voyage en Grèce. Nous commençons notre aventure avec la visite du centre historique d’Athènes. Le deuxième article sera consacré à la très populaire île de Santorini et le troisième billet portera sur notre petite retraite à Naxos.
Se déplacer à Athènes
Il est très facile de se déplacer dans le centre d’Athènes, il suffit de marcher, tout simplement. Toutes les principales attractions sont dans un rayon qui se marche (très réalistement) en une seule journée. Réaliser une boucle autour de l’Acropole à un rythme léger, ça prend environ 1 heure. Je pense qu’il est possible de comparer le centre historique d’Athènes au centre-ville de Québec, entre les murs, en termes de superficie.
Si vous souhaitez vous promener dans les quartiers avoisinants, l’autobus ou le métro sont une excellente alternative. Les tarifs, pour un nombre de passages multimodaux illimités : 1,40 € pour 90 minutes, 4,50 € pour la journée.
Arriver au centre-ville
Si vous arrivez à l’aéroport, deux choix économiques s’offrent à vous afin de rejoindre le centre archéologique de la ville : l’autobus (6 € par ticket) ou le métro (10 € pour le ticket, trajet légèrement plus rapide). Nous avons préféré l’autobus pour deux raisons : l’autobus circule toutes les heures du jour et de la nuit, et c’est une belle manière de découvrir les différents quartiers de la cité. Cependant, tel que précisé plus haut, l’autobus est plus lent.
L’Acropole et les alentours
Afin de mieux découvrir et visiter les différents bâtiments hauts perchés au sommet du promontoire, je suggère de réaliser deux étapes préliminaires :
- Une visite guidée dans les rues du centre, proposée par la compagnie Athens Free Walking Tours, ou toute autre compagnie qui offre une visite guidée à pied gratuite. La mise en contexte des différents sites archéologiques et des différents quartiers permet de bien démarrer sa visite d’Athènes. Le trajet proposé par la guide nous invite à sortir des sentiers battus, et permet de découvrir la capitale sous un autre angle. Il est important de laisser un pourboire à la toute fin de la balade, c’est un signe d’appréciation mérité.
- La visite du nouveau musée de l’Acropole (le ticket se détaille à 5 euros), afin de découvrir la frise originale du Parthénon, au troisième étage de l’établissement.
Seulement ensuite, il sera le temps de gravir le rocher, où se retrouvent l’Érechthéion et le Parthénon. Une petite suggestion, préférez une visite en début de la journée (vers 8 h 30) ou vers la fin de la journée (après 16 h 30), afin d’éviter les hordes de touristes en provenance des bateaux de croisière.
Si vous souhaitez capturer la photo de carte postale de l’Acropole, vous devez vous rendre sur la butte Philopappos, jusqu’au promontoire. Gabrielle et moi, nous avons décidé d’y aller à la brunante, afin d’immortaliser l’Acropole illuminée (nous sommes finalement arrivés au sommet de la butte au crépuscule, la photo est tout aussi intéressante).
Plaka : S’y promener et s’y perdre, à tous les passages.
Les restaurateurs de ce petit quartier sont définitivement insistants, voire achalants, et souhaitent tous vous avoir à leur table. Les tavernes touristiques abondent et tous offrent plus ou moins le même menu, c’est-à-dire une cuisine « authentique familiale Grecque ». Après deux semaines dans le pays, j’accueille le changement les bras grand ouverts, j’ai beaucoup trop mangé de salade grecque, de moussaka et de souvlakis. Rien à voir avec le menu de la casa grecque québécoise par contre, c’est définitivement plus savoureux. Les premières journées.
Le quartier Plaka est très proche de la place centrale d’Athènes, c’est pourquoi nous avons choisi notre deuxième auberge dans le quartier : Athens Backpackers. Cette auberge est définitivement plus festive que la première ou nous avons séjourné.
Le quartier Psyrí : toute qu’une découverte
Les restaurants sont moins touristiques dans le quartier Psyrí, l’ambiance est plus décontractée. On y retrouve des tables plus fines, bien qu’éparpillées dans les petites rues du quartier. Notre première auberge de jeunesse s’y trouvait, le City Circus Athens. C’est une auberge calme et très propre. Coup de malchance, nous sommes tombés sur le parfait novice des auberges de jeunesse, qui réveille et dérange tout le monde à toute heure de la nuit.
Le bilan
Athènes ressemble aux grandes capitales de la planète : beaucoup de tourisme, des infrastructures de transport en commun efficaces et développées et de nombreux sites et attraits à découvrir. La gastronomie des restaurants est parfois insistante et peu diversifiée, surtout dans les quartiers touristiques. Les sites archéologiques valent le détour; il faut cependant apprécier la chaleur et l’ambiance festive de la cité.
À bientôt!
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