Je parcours sur mon vélo un tout nouveau trajet, depuis que j’ai changé d’emploi à la fin du printemps dernier. Je travaille désormais sur les berges de la rivière Saint-Charles, à la CNESST. Avec ce mouvement professionnel s’est invité un changement de mon trajet à vélo. J’ai troqué le vélo-boulevard de Père-Marquette en haute-ville, pour les rues tortueuses de Saint-Sauveur.
Au mois de mai, les rues sont rapidement devenues praticables et les sentiers de la Saint-Charles sont toujours bien déneigés. J’ai donc débuté mon nouvel emploi sur mon vélo d’été (ou presque, je pense avoir réalisé quelques journées sur mon vélo d’hiver, au tout début).
Le trajet est légèrement plus long, 5,6 kilomètres, contre 4,5 quand je travaillais sur la Colline parlementaire. Il offre également un dénivelé positif plus appréciable : 95 mètres avec ce nouveau trajet, contre 45 mètres pour l’ancien.
Les avantages du transport actif à vélo
Je préfère grandement me déplacer à vélo qu’en autobus :
- Le trajet en vélo est plus efficace : pour me rendre à l’autobus, je dois gravir la rue Baillargé, rejoindre le chemin Sainte-Foy, embarquer dans un 807, transférer à Belvédère, puis descendre en basse-ville avec la 802. Devant place Fleur-de-Lys, je débarque et marche le reste à pied, pour rejoindre la rue Bourdages. Tout qu’un trajet. Je roule probablement plus lentement en vélo que dans un autobus, mais je suis beaucoup plus constant.
- La durée du trajet :
- En vélo : 15 à 30 minutes;
- En autobus, avec le transfert : 30 à 45 minutes.
- La beauté de mon trajet et le sentiment d’être connecté : à vélo, j’observe la trame urbaine, et tout ce qui se passe dans les quartiers que je traverse. Je découvre de nouveaux commerces, j’observe les passants, je salue les autres cyclistes et je croise de temps en temps des amis. Je prends une bouffée d’air et lorsque je m’élance dans pentes, je regarde le temps filer, et j’écoute le (très relatif) silence. Eh oui, je dois l’avouer, j’observe également la misère des conducteurs que je dépasse, sur les heures de fort achalandage.
Mon nouveau trajet
En vélo, je grimpe Baillargé, puis je roule directement sur le chemin Sainte-Foy. Je tourne sur l’un des trois chemins qui descendent vers la pente douce. Dans la côte, je ralentis considérablement afin de prévenir les chutes et les dérapages plus ou moins contrôlables. Je traverse ensuite le quartier Saint-Sauveur par Saint-Germain/Bigaouette, ou bien par Montmagny/Saint-Vallier l’hiver. Je traverse ensuite le parc Victoria, puis la nouvelle passerelle des Trois-Sœurs.
En revenant le soir, le trajet diffère seulement après la pente douce, où je bifurque dans le stationnement de l’hôpital Saint-Sacrement. C’est pas mal moins accidenté et moins dangereux (les voitures tournent souvent trop vite dans les 3 rues qui rejoignent le chemin Sainte-Foy, et il y a beaucoup d’obstacles : des voitures à contresens, des voitures stationnées, des autobus, etc.) Traverser le stationnement de l’hôpital m’offre également un magnifique panorama sur les quartiers périphériques (Vanier et Duberger-Les Saules) avec un regard sur les Laurentides.
Quand il fait froid, quand c’est enneigé?
Dans les derniers jours, vous m’avez dit que j’ai été courageux, de me promener ainsi dans les accumulations de neige, la circulation et la chaussée plus ou moins bien dégagée. Et bien moi je vous renvoie le compliment : vous avez été également très courageux de vous promener en voiture dans le trafic, au travers des conducteurs stressés qui ne vous laissent aucune place pour freiner, qui veulent toujours gagner quelques précieuses secondes. Ou bien de vous être gelés quelques minutes de trop, en attendant votre autobus. Ou d’être de vous ramasser bien coincé dans un autobus bondé et peut-être trop chaleureux à votre goût.
Bref, j’adore la liberté que m’offre le transport à vélo et j’apprécie beaucoup les nombreux avantages que ce mode de déplacement amène dans mes déplacements quotidiens.
À bientôt et bonne balade à vélo!
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