Depuis le 1er juin dernier, je me rends au bureau à vélo, presque tous les jours de la semaine. Neuf kilomètres le matin, et neuf autres kilomètres en fin de journée. Le trajet se réalise plutôt bien : moins de 30 minutes, porte à porte. Et je roule dans un corridor cyclable, sur une grande partie du parcours.
L’automne est ensuite arrivé, et j’ai remis en question ma pratique du vélo utilitaire. Pour un paquet de petites raisons. Un facteur positif a tout de même fait pencher la balance, nous sommes déménagés plus près de mon lieu de travail. Mon travail est désormais à 4,5 kilomètres de la maison, soit la moitié du trajet initial. Quand les conditions de la chaussée et le trafic le permettent, je parcours le trajet en moins de 15 minutes. Courir jusqu’au bureau est également devenu une option.
Un nouveau vélo?
L’arrivée des premiers flocons a cependant refroidi mes ardeurs, puisque la chaussée est devenue beaucoup trop glissante pour un simple vélo d’été. Ne reculant devant rien, je me suis mis à la recherche d’une monture pour l’hiver. Sur Kijiji, j’ai finalement arrêté mon choix sur un vélo de montagne assez classique, pour la modique somme de 45 $. Le plus difficile était à venir : l’adapter aux conditions hivernales.
Acheter et des pneus à clous et les poser, ce fut tout qu’un défi. Je remercie d’ailleurs les collègues de la Coop Roue Libre pour leurs précieux conseils et pour le petit coup de main au moment de l’installation de ces nouveaux pneus. Ils ont pris le temps de m’enseigner les rudiments afin de poser moi-même mes nouveaux pneus ils m’ont donné quelques astuces afin d’adapter mon coup de pédale durant l’hiver.
Rouler avec des pneus cloutés, c’est le jour et la nuit. Avec des pneus classiques, je pouvais à peine circuler sur une chaussée enneigée, un dérapage était si vite arrivé. Avec mes nouveaux pneus, je peux non seulement circuler sur la neige, mais je peux également circuler sur la glace et sur une chaussée plus ou moins bien dégagée. Les pneus ne font pas de miracles par contre, ils ne permettent pas de franchir les ourlets laissés par les déneigeuses.
Conduite & visibilité
Il faut également rester aux aguets et adapter notre conduite. En hiver, la distance de freinage s’allonge, et ça ne s’applique pas juste aux véhicules motorisés. Je développe également quelques techniques afin que mes balades soient plus agréables. Le soir, j’utilise des petites lumières d’appoint, afin de rester visible en tout temps. Enfin, je roule pas mal plus lentement. Si ça me prend 15 à 20 minutes l’été, je réalise ce même parcours en 20 à 30 minutes depuis le début de la saison hivernale.
Rouler lors des tempêtes, ce n’est pas super, j’évite. Et le problème ne vient pas de la chaussée en soit, mais bien du comportement de certains usagers de la route. Surtout dans les secteurs d’accès aux autoroutes (en haut des côtes Sherbrooke et Saint-Sacrement, par exemple).
Une question se pose : vais-je continuer à pratiquer le vélo utilitaire, tout l’hiver? Je dois avouer qu’à ce moment-ci de l’année, je suis embêté. Autant que j’adore rouler l’hiver, sentir l’air froid et les bourrasques, autant certains comportements m’exaspèrent. À suivre!
Un nouvel objectif
Finalement, je me permets un nouvel objectif : rouler 3 journées par semaine à vélo, et prendre l’autobus les 2 journées restantes.
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