Sa Pa : Village de Cat Cat et montagne de Ham Rong

Le matin du douzième jour, le 20 mai 2013, nous étions fin prêts pour la visite des environs de Sa Pa. Nous avons débuté en matinée par le petit village de Cat Cat, situe très près de Sapa. Il est possible de se rendre à pied à ce village. Le secteur en tant que tel est très touristique et semble avoir été restauré en connaissance de cause. Le parcours qu’on nous a proposé, à travers le tout petit village, se faisait en 2-3 h, environ. Il nous a coûté 20.000 dongs chacun pour entrer dans l’enceinte du site touristique, qui comprenait le village de Cat Cat, la chute d’eau, la visite d’une petite école et les sentiers environnants. Lors de notre marche à travers le site, nous avons remarqué la présence de petits kiosques de vente tout au long du parcours, entre les rizières et les maisons. L’ensemble du site était assez bien préservé, certains anachronismes qui revenaient, comme la présence d’une prise électrique dans une petite maison ou le téléphone cellulaire a l’oreille d’une demoiselle habillée en costumes d’époque.

Nous avons remarqué cependant une différence notable entre les habilitants de Sapa et ceux de Cat Cat. Les femmes sont toutes petites a Cat Cat, marchent souvent nu pied, connaissent quelques phrases cles en anglais et selon les dires de Wikipédia, sont bien souvent analphabètes. Ces femmes semblent vivre à Cat Cat uniquement pour tresser et vendre les nombreux objets artisanaux qu’ils offrent au public. De nombreux enfants parcourent également les sentiers et les petites routes de Cat Cat, rendant le site encore plus adorable. Bref, l’ensemble de Cat Cat me rappelait la visite de Saint-Jalbert et de son village historique, qui semblait uniquement habite le jour, par des animateurs-comédiens. Cat Cat ressemblait aussi à ça, surtout lorsqu’on voyait lesdites dames sur un scooter, cellulaire à la main. Leur anglais était aussi assez développé, pour une ethnie qui est supposée vivre légèrement en réclusion du village principal de Sapa.

Nous avons cassé la croute quelque part en Cat Cat et Sapa, sur notre chemin du retour. En après-midi, nous avons gravi la montagne de Ham Rong, qui offrait également un magnifique jardin botanique à visiter. L’entrée au jardin nous a couté 70.000 dongs chacun, mais encore une fois, cela en valait la peine. Il est important de se rappeler que 1 CAD = 20.000 dongs. Lorsque nous sommes arrivés en haut de la montagne, j’ai manqué de batterie sur mon appareil photo. Une chance que François avait son cellulaire, afin de prendre quelques cliches de Sapa qui s’affichait a nos pieds.

J’ai remarqué que Sapa était rendue plus grosse qu’elle l’était, en comparant nos clichés avec ceux que nous avions vus sur Internet avant notre départ. Sapa semble se développer a une vitesse vertigineuse. Sapa était dans les années 30 une ville coloniale française, ou un barrage et un moulin a scie fut installé. C’est lorsque le moulin à scie s’est arrêté que la ville de Sapa a connu une deuxième vie, avec ses montagnes et ses magnifiques rizières.

Nous sommes redescendus en fin d’après-midi, repris nos bagages à l’hôtel et nous nous sommes dirigés vers l’arrêt d’autobus, pour notre retour à Hanoi. L’autobus, 16$ US chaque  (350.000 dongs avec les frais pour deux) semblait une meilleure alternative que le train, puisque nous avions qu’à monter à Sapa, et l’autobus nous ramenait au centre-ville de Hanoi. Ce fut en effet une meilleure expérience que le train, puisque l’autobus était mieux climatisé, plus tranquille, les bancs-couchette très confortables. J’ai presque dormi ma nuit d’un seul trait, comme j’ai l’habitude de le faire à Québec.

À demain !

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