Voici la 4e édition de mon bilan annuel (voici l’édition 2019, 2018 et 2017). Cette année, j’ai pris un peu plus de temps pour l’écrire, ce bilan. Faut croire que je carbure à la vie trépidante et aux activités diverses. Puisque tout est au ralenti, je tergiverse donc sur les seules choses qui occupent mes journées. C’est donc sur un fond de confinement que j’ai rédigé ces quelques mots.
Trouver son équilibre, je pense que ce fut le défi d’un grand nombre d’entre-nous cette année. Gabrielle et moi, ça l’a été facile, puisque nous avons eu l’opportunité de télétravailler, à quelques jours d’intervalles, en mars dernier. J’occupe le rez-de-chaussée et elle travaille à l’étage. Comme ça, elle ne m’entend pas trop, lorsque je passe mes journées sur Teams, à placoter de divers sujets avec mes collègues.
La vie au temps de la pandémie
Le vendredi 13 mars 2020 restera gravé à jamais dans ma mémoire. Le lendemain, nous avons soupé avec les amis, tout était déjà différent : pas d’accolades, pas de becs, et des discussions plutôt sombres sur l’avenir. Ce soir-là, on m’a regardé un peu croche, quand j’ai prédit que tout allait fermer, le temps que ça passe. Vous connaissez la suite de l’histoire.
Dans les semaines qui ont suivi, nous avons eu la chance de se voisiner un peu, entre voisins. Comme les Italiens, nous avons chanté et dansé sur les balcons, lors du premier confinement. Nous avons choisi le soir du repas commun, afin (d’essayer) de garder la vie communautaire active. À cette époque, une voiture suspecte dans la rue pouvait déclencher une crise d’hystérie, rappelons-le.
La maison commune fut ensuite fermée et nous avons souscrit à Zoom, pour nos réunions et activités sociales. Tout en respectant les règles de la santé publique, nous avons trouvé des nouvelles manières de se regrouper, de s’entraider et de socialiser (soupers pizza virtuels, foyer extérieur au centre de la cour centrale, activités sociales de connexion, soirée dansante dans la cour arrière, etc.)
Les Comment ça va? (Ou comment je me sens (CJMS) à Cohabitat) ont fait leur arrivée dans mes réunions matinales, au bureau. Une réunion de connexion à tous les jours avec les collègues, c’est rapidement devenu la norme. En tout cas, on essaie fort fort. Ces petits moments d’arrêt sont importants, afin de maintenir la colle entre les membres de l’équipe. Mais je sens quand même un certain éloignement, avec quelques personnes avec qui je collabore peu. Ironiquement, je me suis rapproché des collègues de Montréal, puisqu’ils sont désormais à distance d’écran. Terminé les rencontres avec une pieuvre qui marche à moitié, bienvenue Teams et ses incursions dans la vie canine, féline et personnelle de mes collègues. Depuis mars, c’est devenu normal de voir les enfants, les chambres, le salon ou la cuisine de mes comparses.
Nous avons eu un répit cet été, ce qui nous a donné la chance de revoir nos familles, dans la cour arrière de nos habitations. Une chose a changé cependant : les becs, c’est terminé! Sauf peut-être ceux de la belle-sœur, qui carbure aux contacts humains. On prend le risque malgré tout, la dernière fois, ça remontait au jour de l’An.
2020 sera à jamais gravé dans ma mémoire.
2021 commence sur un fond de confinement, et je tarde donc à écrire mon bilan annuel. Je déblatère également dans cette introduction qui ne veut pas finir. Je m’attarde maintenant sur mes résolutions 2020 et je me dis : mon gars, tu n’étais pas prêt pour ça.
Santé et activité physique
Ça part pas bien. Si pour beaucoup le confinement a été bénéfique, ce n’est pas le cas pour moi. Du jour au lendemain, j’ai perdu mon transport actif (50km+ de vélo par semaine). Voici donc les résultats :
Année | Course | Vélo |
---|---|---|
2018 | 854 km | 1552 km |
2019 | 425 km | 953 km |
2020 | 234 km | J’ai arrêté de calculer |
Pour le vélo en 2020, je peux imaginer avoir pédalé un gros 300 kilomètres, à l’oeil. je me suis quand même déplacé à vélo toute l’année, j’ai simplement sorti pas mal moins souvent.
Ce n’est pas reluisant. J’ai pris ça un peu comme un électro-choc, en voyant mes statistiques de l’année. Pour l’année 2021, je souhaite donc reprendre mes bonnes habitudes de course. Et de manière générale, retrouver mon équilibre sportif. Est-ce que je vais pouvoir retourner au gym cette année? Je garde l’espoir. Faut dire qu’avant la pandémie, j’allais au gym une fois par semaine, ça complétait les entrainements cardio-vasculaires.
Ça m’a pris un an pour me convaincre, c’est décidé, je me rachète une montre sportive cette année. Je vise la Garmin vivoactive 4.
Finances personnelles
Mon taux d’épargne est similaire aux années passées. Pour faire simple, j’épargne le tiers de mes revenus nets; le tiers suivant va dans les dépenses reliées à la maison et le dernier tiers va pour l’épicerie, le transport et tout le reste.
Je continue ma stratégie financière minimaliste, et pour mes nouveaux achats, je vise un seul FNB de répartition d’actifs : XEQT pour les comptes REER/CELI et HGRO pour le compte non-enregistré. J’ai également ouvert un compte chez Questrade, pour ne plus payer l’outrageuse commission de 9,95$ à l’achat d’un FNB.
J’ai obtenu un rendement de 12% cette année, très exactement comme l’an dernier. Je suis satisfait, compte tenu de la situation actuelle. L’année 2020 est la première année où l’effet des intérêts composés a travaillé un peu plus que moi. En d’autres mots, la variation de mon portefeuille est donc plus importante que la valeur de mes cotisations, pour la même période. Je continue donc, lentement mais surement, mes efforts vers l’indépendance financière. La boule de neige commence à prendre de l’ampleur!
Écologie et environnement
Rien de nouveau à l’horizon. Pas de grands changements cette année, sauf l’achat d’un bidet. On continue de faire notre possible pour la planète, à travers nos choix de consommation. Nous achetons notre vrac en groupe, à coup de poches de 25 kilos, que l’on revend à la micro-épicerie de Cohabitat. On participe également à divers groupes d’achat.
Blogue
Une nouvelle fois cette année, mes statistiques ont augmenté. J’ai rédigé 5 articles cette année, c’est donc 1 article de moins que l’an passé. Mais parce que j’ai un bon référencement dans Google, mon blogue est passé de 11 252 vues en 2019 à 12 563 vues en 2020. +12% par rapport à l’an dernier.
C’est la dernière fois que je présente ce graphique, puisque j’ai décidé de désactiver Jetpack, que je trouve trop énergivore en matière de ressources. L’an prochain, je vais sortir des statistiques à partir de Google Analytics, tout simplement. WordPress enregistre 12 563 vues, Google Analytics, 12 048 (sans les vues de mon adresse IP).
J’ai réactivé mes publicités AdSense, puisque 75% de mon trafic provient de la recherche organique. Avec ce nombre de pages vues, je pense être en mesure de payer mon hébergeur et mon nom de domaine, à l’aide des revenus générés.
Bref, pour 2021
Voici mes objectifs :
- Retrouver l’équilibre sportif. Je me donne un défi : faire du sport tous les jours, durant au moins 30 minutes;
- Maintenir mon taux d’épargne de 33%;
- Écrire un peu plus d’articles dans mon blogue. Plus que jamais, je pense qu’il est important de journaliser certains aspects de notre vie.
Sur ces mots, je nous souhaite à toutes et tous un retour à la normale cet été et un retour à l’équilibre. Pour certains, on parle d’un équilibre budgétaire, pour d’autres, c’est l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle.
Je nous souhaitais de ralentir un peu l’an denier. Cette année, je ne ferai pas le même souhait.
À bientôt!
Sylvain
Photo de couverture : pour faire contraste avec l’année 2019, voici la distanciation physique à son meilleur, lors des 30 ans à Max, en mai dernier.
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